« Vous qui entrez ici, laissez toute espérance », écrit Dante en ouverture de L’Enfer.
Roberto, Stefano, Cenzo ; des fils puissants et invisibles relient ces trois hommes entre eux, mais aussi à des femmes : Alessia, Rachel, Clara. Les fils qui se tissent quand on veut sauver ou venger, et qui se nouent lorsque l’on croit se sauver ou se venger. De la fin du dix-neuvième siècle à la chute sanglante du fascisme, ces hommes et ces femmes, parfois avec l’aide d’Asmodée Edern, parfois seuls, tâcheront de trouver un sens à leur vie.
En 2020, Baptiste Morgan cherche aussi un sens à une vie qu’il croit n’avoir pas vécue. De Venise à Montechiarro, à la poursuite du fantôme d’Asmodée, il récoltera les fragments de ce qui, peut-être, achèvera le roman de sa vie.